World Economic Forum – You’re more likely to achieve the American dream if you live in Denmark – Written by Kate Pickett, Professor of Epidemiology, Department of Health Sciences, University of York and Richard Wilkinson, Honorary Visiting Professor of Social Epidemiology, University of York,  published in collaboration with The Conversation.

 

American dream

If moving forward is the goal, it’s a not a good policy to stand still. Yet we hear little from the government about solutions to Britain’s poor record on social mobility. Earlier this year both the current administration and its predecessors were roundly condemned for their failure to make any headway.

Research has repeatedly shown the clear link between high levels of income inequality and low levels of social mobility. This graph, from our book The Spirit Level shows that far from being the land of opportunity, the US has very low social mobility. You’re much more likely to achieve the “American dream” if you live in Denmark.

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British social mobility is damaged by the UK’s high income inequality. Economists have argued that young people from low income families are less likely to invest in their own human capital development (their education) in more unequal societies. Young people are more likely to drop out of high school in more unequal US states or to be NEET (Not in Education, Employment or Training) in more unequal rich countries. Average educational performance on maths and literacy tests is lower in more unequal countries.

It isn’t that young people in unequal societies lack aspirations. In fact, they are more likely to aspire to success. The sad thing is they are less likely to achieve it.

But the ways in which inequality hampers social mobility go far beyond educational involvement and attainment. In unequal societies, more parents will have mental illness or problems with drugs and alcohol. They will be more likely to be burdened by debt and long working hours, adding stress to family life. More young women will have babies as teenagers, more young men will be involved in violence.

Yet if we really tackle inequality, we can expect not only improvements in social mobility but in many other problems at the same time. It’s not enough to focus on educational fixes for social immobility, nor even on poverty reduction and raising the minimum wage. We need to tackle inequality itself, and that includes changing the culture of runaway salaries and bonuses at the top of the income distribution.

For a long time this has felt like an insurmountable challenge, but reducing inequality within and between all countries is now one of the 17 United Nations Sustainable Development Goals (SDGs), to which the UK is a signatory.

There are targets and indicators to monitor progress on reducing inequality and the should be held government accountable for this. Unicef recently reported that the UK ranks 13th among rich countries in meeting the SDGs for children. But it ranked 34th on the hunger goal, and 31st on decent work and economic growth.

As the fifth biggest economy in the world (based on GDP per capita), Britain should be doing better for all its children and young people.

The June report by the Social Mobility Commission concluded that most public policy to improve social mobility under prime ministers Tony Blair, Gordon Brown, David Cameron and Theresa May either failed to improve the situation – or demonstrably made things worse.

Suggested improvements included cross departmental government strategy, ten-year targets for long term change, and a social mobility “test” for all new relevant public policy. It also recommended that public spending be redistributed to address geographical, wealth and generational inequalities. And it advised government coalitions with local councils, communities and employers to create a national effort to improve social mobility.

So far as they go, applying these “lessons” could indeed be helpful. But specific policy recommendations to address social mobility will not reduce the income and wealth inequalities which are at its root.

Appetite for change

So, is there a mandate for change? On the same day as the depressing news about a lack of progress on social mobility, the British Social Attitudes Surveyreleased its annual findings. The results suggested that the public are in favour of progressive change. As many as 48% of people surveyed support higher tax and more public spending, up from 32% at the start of austerity in 2010.

Support for spending on benefits for disabled people is up to 67%, compared with 53% in 2010. And the proportion of people believing benefits claimants were “fiddling” the system dropped to 22% – the lowest level in 30 years. The proportion of the population who thought that government should redistribute income rich to poor was up to 42%, compared to 28% who disagreed. This is a strong mandate for reducing income inequality and ending austerity.

The evidence which shows the damage caused by socioeconomic inequality is mounting. The UK government risks being on the wrong side of history if it continues to fail to address the divide – and condemn us all to its devastating impact.

La Banque mondiale – Yémen : la Banque mondiale mobilise 200 millions de dollars pour lutter contre le choléra.

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WASHINGTON, 25 août 2017 — la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui l’octroi d’un don d’urgence de 200 millions de dollars au Yémen pour l’aider à maîtriser l’une des plus importantes épidémies de choléra au monde. Le nouveau programme vise à renforcer les systèmes de santé, d’assainissement et d’approvisionnement en eau du pays en s’attaquant aux sources de l’épidémie et en améliorant les systèmes afin de prévenir de nouvelles flambées de la maladie.

Les mesures de soutien financées par le nouveau don comprennent la formation 7 500 agents de santé, le renforcement des capacités locales de traitement et de gestion des cas de choléra, la chloration en grandes quantités de l’approvisionnement en eau, la réfection d’installations majeures de traitement des eaux usées, l’appui à l’organisation de campagnes de communication de masse et de mobilisation sociale et le soutien à une campagne de vaccination anticholérique, parmi les plus importantes jamais organisées, visant des millions de Yéménites.

« Le Yémen est confronté à la pire épidémie de choléra que le monde ait jamais connue, avec plus d’un demi-million de personnes infectées rien qu’au cours des cinq derniers mois. Il est crucial que les Yéménites aient accès à des services d’eau potable et d’assainissement, ainsi qu’à un système de santé efficace », déclare Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale. « La poursuite des investissements de la Banque mondiale dans les secteurs de la santé et de l’eau au Yémen, surtout en période de conflit, est essentielle, non seulement pour surmonter la crise actuelle, mais aussi pour faire en sorte que la population soit prête et en bonne santé pour reconstruire le pays lorsque la paix aura été rétablie. »

Financé par le mécanisme de réponse aux crises de l’Association internationale de développement (IDA) — le fonds du Groupe de la Banque mondiale consacré aux pays les plus pauvres —, le nouveau don élargira la portée du projet de santé et de nutrition d’urgence (EHNP) en cours en vue de fournir des services de santé et de nutrition de première nécessité à 13 millions de Yéménites et l’accès aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement à 4,5 millions d’habitants. À ce jour, le projet EHNP a contribué, entre autres, à la distribution de 500 tonnes de médicaments et au traitement réussi de plus de 200 000 cas de choléra. Les financements supplémentaires, mis en œuvre par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en étroite collaboration avec les organismes yéménites œuvrant dans le domaine de la santé et de l’eau, permettront de bâtir sur ces acquis.

« Nous travaillons sans relâche pour accroître l’accès aux services de santé et prévenir les infections », déclare Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé. « Nous remercions l’Association internationale de développement d’accorder les ressources permettant à l’OMS et à ses partenaires d’aider les organismes de santé locaux du Yémen à renforcer leur capacité de surveillance pour dépister la propagation de la maladie, cibler efficacement leurs interventions et mettre fin à cette épidémie ».

La lutte contre l’épidémie de choléra, dont on a dénombré plus de 500 000 cas, est compliquée par le fait que moins de la moitié des établissements de santé fonctionnent et que près de 15 millions de personnes ne bénéficient pas de services médicaux. La composante « santé » du nouveau programme accélérera l’aide aux activités en cours afin de soutenir 65 hôpitaux et un millier de centres de soins de santé primaires, de nouveaux centres de traitement du choléra et des points de réhydratation par voie orale, en plus de renforcer les capacités locales de surveillance des maladies et de recherches en laboratoire. De surcroît, le don épaulera les systèmes de santé en mettant en place des équipes d’intervention rapide et en formant des agents de santé communautaire ainsi que des équipes mobiles de santé et de nutrition capables d’atteindre les populations isolées et de fournir des services médicaux et des informations permettant de sauver des vies, y compris sur la façon d’éviter les infections par maladies transmissibles telles que le choléra et la diarrhée aqueuse aiguë.

« C’est en temps de conflit ou de crise que l’on observe la propagation de maladies telles que le choléra, qui visent les plus vulnérables », rappelle Anthony Lake, directeur général de l’UNICEF. « En plus de soigner les personnes malades ou souffrant de malnutrition, il est crucial d’aider à la reconstruction et remise en état des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement pour juguler l’épidémie en cours et alléger les souffrances du peuple yéménite, et prévenir de nouvelles crises. L’UNICEF s’est engagé à bâtir un avenir meilleur pour le Yémen. »

Outre la réhabilitation et le développement des services de santé, le nouveau don financera la remise en état de réseaux d’eaux et d’assainissement essentiels ainsi que la protection et le suivi des sources d’approvisionnement en eau. Ces activités incluront la réfection des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans les principaux foyers de choléra (en particulier dans les centres urbains) ainsi que dans les établissements de santé, les écoles, les marchés publics et d’autres lieux de rassemblement communautaire.

Le projet élargi accordera aussi une attention particulière au renforcement des capacités à l’échelon des institutions, des populations locales et des ménages pour assurer le suivi de la qualité de l’eau et intervenir en cas de nouvelles crises sanitaires publiques. Ce nouveau financement porte à 1,19 milliard de dollars le total du soutien d’urgence apporté au Yémen au cours de la dernière année, avec la majeure partie des fonds octroyés sous forme de dons de l’IDA.